Jusqu’au 13 octobre, c’est l’Innovation Week partout en France mais au-delà des labos de recherche, c’est l’occasion pour nous de voir un peu si certains rêves de geek sont devenus réalité cette année : vie éternelle, voyages spatiaux et technologies disruptives !
Les gadgets de l’année 2014
On a bien dit gadgets donc c’est le genre d’innovation qui ne met pas fin à la faim dans le monde mais qui est bien sympathique quand même.
La télé à écran incurvé et en HD !
Non sérieusement, à quoi ça sert d’avoir une télévision à écran incurvé ? Vous savez, vous, qui a besoin de regarder Star Trek en incurvé ? Moi non mais bon c’est de l’innovation. A la rigueur, un écran hyper souple qui se roule et se transporte dans un tube comme un poster, ok, là on verrait déjà un peu plus l’intérêt. Bref, mystère marketing quand tu nous tiens. On trouve la même techno sur des smartphones incurvés aussi (ex : G-Flex de LG).
Les smartwatches ou montres connectées
Là encore, c’est pas l’objet le plus indispensable mais on note un effort cette année sur le design des montres connectées (ex : la Pebble) et de nouvelles fonctionnalités sympa. Pour en savoir plus, lisez notre article sur ce qu’on aimerait avoir dans une montre connectée.
Mais la vie éternelle, les voyages dans l’espace etc ?
Brain, brain, braaaaaiiiiin
Déjà entendu parler de Google X ? Le labo secret de Google où Sergey Brin a réuni des poids lourds pour travailler sur des technologies dites « disruptives » ? Leur plus gros projet concerne l’intelligence artificielle et ils souhaitent développer un IA-complet, c’est-à-dire une IA qui comprendrait à 100% le langage naturel, pourrait interagir/converser avec. Actuellement, ils réussissent à obtenir un score de 93% sur le test de Turing. Demain, vous converserez avec une intelligence artificielle sans pouvoir la distinguer d’un humain, plutôt cool ou plutôt flippant, qu’en pensez-vous ?
Ground control to Major Tom
Côté Japon, la société Obayashi travaille sur un projet d’ascenseur spatial qui pourrait voir le jour d’ici 2050. Ce dispositif de 96 000 km permettrait de lancer des engins spatiaux de façon plus sûre et surtout plus économique (pas besoin de tonnes de propergol pour faire sortir une fusée de l’atmosphère terrestre).
Need for speed… and safety
On entend régulièrement parler de la Google Car dont les prototypes ont déjà parcouru 300 000 km sans avoir d’accident (à part un mais dû à une erreur humaine) et qui ont déjà reçu l’autorisation de circuler au Nevada. Pour info, en 2025, 1,5 million de personnes seront mortes dans un accident de voiture, ce qu’on pourrait éviter avec ces voitures autonomes, ça fait réfléchir !
Je suis un vrai p’tit garçon !
Et les robots dans tout ça ? Ils sont véritablement à nos portes avec Jibo, par exemple, le robot pour la famille ou encore le Project Wing de livraison par drones de Google. Voici un résumé des 100 robots to watch 🙂
Quelques chiffres sur les technologies disruptives
5 millions de dollars VS 400 $
C’est le prix de l’ordinateur le plus rapide en 1975 par rapport au prix d’un iPhone 4 avec la même puissance aujourd’hui.
13 années et 2,7 milliards de dollars
C’est le temps et le budget qu’il a fallu pour terminer le décodage du génome humain en 2003
85%
C’est la baisse du coût par watt de l’énergie solaire photovoltaïque depuis 2000. Avec les avancées en matière de stockage énergétique, on espère que l’Afrique et l’Amérique du Sud deviendront bientôt des puissances solaires plus importantes que le Qatar 😉
Conclusion : mon p’tit corps bionique genre Caprica 6, c’est pas pour demain mais on s’en rapproche. Après tout, l’homme de 1000 ans est sans doute déjà né : « Actuellement, l’espérance de vie croît de 3 mois par an. En clair, quand on vieillit une année, l’on ne se rapproche de sa mort que de 9 mois. A partir de là, il faut être conscient que toutes technologies qui permettent de modifier nos comportements biologiques ont une croissance de leurs capacités comparable à l’explosion des microprocesseurs avec la Loi de Moore. » – Laurent Alexandre, chirurgien-urologue et neurobiologiste, diplômé de Science Po, d’HEC et de l’ENA