Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ainsi commence le film Conan issu des histoires héroic fantasy de Robert E.Howard.
L’origine du plus célèbre des guerriers a commencé dans les pages du magazine Weird Tales ou son auteur nous narrait des aventures épiques, intenses, dans une période oubliée de l’histoire des hommes, les peuples y étaient durs, les aventures nombreuses dans une ambiance épique, mais mystérieuse.
Howard était un ami proche de HP Lovecraft et dans le monde déjà dangereux par les hommes, des horreurs indicibles, incommensurables, sombres et tentaculaires rodaient dans les recoins du monde.
Le monde sauvage et jubilatoire de Conan est de retour
Bref, le monde de Conan trouva résonance, en bande dessinée, en film, en jeu de rôle, en jeu de plateau et en jeu vidéo.
Je vais vous parler de la dernière adaptation en date, du jeu vidéo Conan Exil fruit du travail des équipes de Funcom. L’éditeur n’est pas à son premier galop d’essai dans en Cimmérie ou en Aquilonie puisqu’ils nous avaient déjà fait endurer sang et larme dans Age of Conan un mmo qui a marqué les joueurs par sa beauté et son gameplay unique.
Donc ils récidivent, mais sous une autre forme, celle du jeu SandBox.
Mais qu’est-ce que c’est un jeu Sandbox me direz vous cher lecteur qui vit dans une cave ?
Un sandbox est un jeu dans un espace fini avec des tas d’éléments pour jouer dedans.
Dans le nouveau Sandbox (ok bac à sable pour les non entravant de la langue de Guy Ritchie) on peut solo ou jusqu’à 60 joueurs pénétrer dans un environnement hostile. On y joue des exilés, les pires crapules des sociétés barbares … Nous commençons donc nues sur une croix, les vautours nous tournant autour. La particularité du jeu outre qu’il n’est pas là pour nous prendre par la main c’est qu’on peut tout y construire, de ses vêtements, ses armes, sa maison, sa forteresse. Là où Ark Evolved le caïd du genre sandbox ne permettait que de construire à partir du sol, ici on peut faire grimper nos constructions à flanc de montagne et la limite est l’imagination.
C’est un jeu à construction, mais pour une fois, il y a des personnages non joueurs, des clans, histoires que l’on peut découvrir ou non selon votre envie.
C’est à la fois un jeu d’exploration de construction, d’histoire cachée pour qui est assez téméraire.
Dans le monde de Conan, la loi du plus fort règne et vous pouvez assommer d’autres personnages et les attacher à vos roues à eaux, à vos forges…. Un esclave Stygien fabriquera des armes Stygienne et ainsi de suite.
Ce n’est pas un jeu pour les enfants réellement, pour une fois on jouera entre adultes dans un monde hostile.
Je ne vous ferais pas le récit de mes aventures, il faut les vivres, mais je peux vous dire que c’est intense et dur, les musiques sont digne de Basil Poledouris le compositeur du premier et seul film sur Conan qui vaille.
On y rencontre quelques bugs et le jeu se bonifiera dans les mois à venir, mais il coûte une bouchée de pain au regard de sa qualité (comptez 30€ et 60€ pour la version premium qui comprend le PDF du jeu de rôle Conan et la bande son entre autre).
Allez un teaser de gameplay pour vous donner le gout de l’aventure…
Je finirais cette chronique en citant cette phrase de Conan à la question qu’y a-t-il de mieux dans la vie ?
“ Écraser ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les lamentations de leurs femmes”.
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