Nos pieds ont arpenté le pavé et les cotes de la ville fortifiée, on s’est émerveillé sur les dessins, on a gambergé sur de bons mots et les scénarios… Nos reporteurs geeks vous font leurs récits de voyage.
Angoulême un festival qu’y envoi du poney à 95%
Le récit de Fletch,
Je suis un habitué du festival et j’ai connu l’époque où c’était plus amateur, où les sponsors étaient des mécènes pas des entités en attente de publicité et de retour sur investissement. J’ai connu un festival ou l’on entrait librement dans les bulles sans une fouille au corps tous les 50 mètres et le bip des détecteurs de métaux. J’ai dans mes souvenirs une ville ou on ne croise pas une patrouille de 8 militaires avec des armes de guerre au poing… mais des amateurs de bande dessinée avec des vêtements fantaisie.
Bref, je viens à Angoulême depuis le berceau, il y a 40 ans … Alors mon avis sur le cru de cette année c’est que la qualité est au rendez-vous, les auteurs, les éditeurs, les exposants, les concerts illustrés participent à maintenir le festival de la Bd d’Angoulême à bon niveau.
J’ai aimé ce que j’y ai vu, c’est toujours aussi passionnant une fois rentré dans les tentes géantes. J’ai trouvé que l’héroic fantasy et la SF étaient sous représentées et laissées à l’abandon par les éditeurs comme par le festival qui ne les mettent pas en avant. Toutefois, on peut quand même trouver des pépites notamment dans le pavillon asiatique ou à l’exposition des 20ans de la collaboration Panini/Marvel.
J’ai dégoté quelques bonnes BDs, j’ai craqué entre autres sur l’intégrale Mjöllnir de Peru et Goux chez soleil.
Le festival de la BD d’Angoulême est un monument du 9eme art, il est depuis l’an dernier défiguré par la peur à chaque coin de rue. Police, armée, vigiles, sécurité privée, portique, détecteur de métal.
J’aime le festival, j’y suis chez moi depuis toujours, mais aujourd’hui un chien qui bave me renifle avec un regard méchant dès que je passe de pièce en pièce.
L’an prochain je serai sans faute au salon de la Bd d’Angoulême 2017 en espérant que le chien qui alimente la terreur sera parti…Ps: Quelques photos de mon festival.
Fletch
On poursuit nos récits de chroniqueurs par celui de Nélis et Petit Jean qui ont été partout pour nous.
Laisser un commentaire / une idée / compléter...