Une fois n’est pas coutume, je me refais en ce moment la série Star Trek Enterprise de 2001, sans doute la meilleure en tout cas pour moi. Retour sur une petite merveille de série SF.
Pas de pyjamas à l’horizon
J’ai 32 ans et chez moi on ne regardait pas Star Trek, c’est à peine si on a pu regarder Loïs et Clark en grandissant. J’ai découvert Star Trek sur le tard, en m’achetant un coffret DVD avec les 3 premiers films alors que j’avais bien déjà 20 ans. J’ai été scotchée et aujourd’hui, je me repasse régulièrement les 10 films avec une préférence certaine pour le IV Retour sur Terre et le VIII Premier Contact.
Mais en dehors des films, étant déjà à fond dans Battlestar Galactica, j’ai eu du mal à regarder les premières séries même si ça reste intéressant voire amusant pour les effets spéciaux de l’époque. Dans Star Trek Enterprise, pas de pyjamas, pas de « Beam me up Scotty », on assiste à la première expédition spatiale des humains à bord d’un vaisseau à distorsion 5 (Warp 5) et ils ont des tenues qui rappellent celles des astronautes de la NASA.
Bon c’est l’exception, je pourrais me regarder l’épisode des Tribbles en boucle 😀
Scott Bakula my love
Si je n’ai pas grandi avec Star Trek, j’ai grandi avec CODE QUANTUM où Scott Bakula incarnait déjà ce qui se fait de mieux en être humain noble altruiste et pas mal en plus. Eh bien le Capitaine Jonathan Archer n’a rien à envier au docteur Samuel Beckett. Dans Star Trek Enterprise, son rôle semble taillé sur mesure : fils de l’inventeur du moteur à distorsion, c’est un vrai capitaine de navire pour lequel, comme Shatner, son équipage se sacrifierait 3 ou 4 fois 🙂
Une expédition bien dangereuse quand même
C’est fou ce qu’il y a comme créatures hostiles dans l’espace. Là j’en suis à la saison 3 et c’est Trip qui dit dans l’épisode 2 « Anomalie » que quasiment chaque nouvelle espèce qu’ils rencontrent leur tire dessus. Entre les Vulcains qui mentent effrontément, les Klingons qui sont encore plus violents que dans les autres séries, et je parle pas des Ferengis, des Andoriens, des Osaariens ou des Xindi, bref ça craint l’espace en fait !
« Every species we run into seems to be gunning for us, we might as well paint a giant bull’s-eye on the hull »
Point positif, c’est fou le nombre de planètes qu’ils visitent sans casque ou combinaison avec plein d’oxygène 🙂
T’Pol, on aime ou on déteste
La vulcaine de la série, officier scientifique à bord de l’Enterprise, s’appelle T’Pol et y a pas à dire elle est choucarde en tenue méga moulante (la même pendant les 2 premières saisons, j’aimerais bien voir son placard avec cette … de combinaison en 20 exemplaires). Mais au-delà de sa plastique sans défaut, Jolene Blalock joue parfaitement ce rôle sans émotion et même si on en meurt d’envie, on arrive pas bien à voir comment elle pourrait avoir une aventure avec un membre d’équipage ou le capitaine (même si vraiment on en meurt d’envie :)). Bon je vous dis pas qui pour pas spoiler ceux qui ne l’auraient pas vu mais ça arrive bien au bout d’un moment 🙂
Ca lui fait au moins un bon rôle parce que la pauvre petite, sa carrière c’est quand même Starship Troopers 3 et Stargate…
5 raisons de regarder (ou revoir) Star Trek Enterprise
- Les effets spéciaux sont carrément corrects
- Les créatures rencontrées sont coooools (cf. Vox Sola)
- Y a Scott Bakula (à elle seule, cette raison devrait suffire)
- Dr Phlox est un denobulan comme on en voit peu
- On se sent beaucoup plus proches de ces humains-là puisque ça se déroule en 2151, demain quoi !
5 épisodes à voir absolument dans les saisons 1 et 2
- Unexpected (S1)
- Vox Sola (S1)
- Carbon Creek (S2)
- Singularity (S2)
- Stigma (S2)
Pour info, les 4 saisons sont sur Netflix US (regardable sur Chrome avec l’addon Hola).
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