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Kyōkai no kanata et KyoAni – animes 2015

Ca y est ! Les animes 2015 se dévoilent ! Et pour le moment…rien ne m’a vraiment tapé a l’œil. A part Gekijō-ban Kyōkai no Kanata – I’ll Be Here – Mirai-hen, le film de la série Kyoukai no kanata, tout droit sorti des studios Kyoto Animation (KyoAni pour les intimes), à qui l’on doit quelques perles de l’animation nippone.

beyond-the-boundary-film-anime-importMais Kyoukai no Kanata, c’est quoi ?

Akihito Kanbara un lycéen assez peu banal, en effet il est né de l’union d’une humaine et d’un yomu, sorte de créature surnaturelle, ce qui lui donne la faculté de pouvoir se régénérer et ainsi être quasi immortel. Mirai Kuriyama est une lycéenne plutôt maladroite mais qui, à l’instar de Akihito, possède des pouvoirs : elle peut manipuler son sang et s’en servir comme arme. De leur fracassante rencontre va naître une sombre aventure, mais aussi créer quelques situations embarrassantes pour nos deux protagonistes.

Premièrement, la série est belle et l’animation fluide, mais on en attendait pas moins de la part de Kyoto Animation. L’histoire est bien ficelée et fait attention à ne pas trop utiliser les vieilles astuces périmées de l’animation japonaise. L’univers créé pour cette série est riche et j’avoue avoir pu imaginer un jeu de rôle dans le monde de Kyoukai no Kanata.

Le seul gros soucis de cette série : elle aurait mérité d’avoir 2 ou 3 épisodes de plus. La quantité d’informations balancée (il n’y a pas d’autres termes) au spectateur à la fin de la série est indigeste et finit par nous embrouiller plutôt que nous apporter des réponses.

Alors c’est entre autre pour ça que j’attends le film : avoir des réponses claires aux questions que l’on se pose. Et en prendre plein les mirettes aussi. Alors rendez-vous le 25 avril 2015…dans les salles obscures japonaises.

Une compil’ KyoAni ?

Alors comme j’suis quelqu’un de sympa, je vous ai fait une petite compilation/critique d’animes de la Kyoto Animation à voir (parfaitement subjectif). Je me bornerai par contre à parler des animes et pas des matériaux de base, en effet beaucoup de ces séries sont à la base issues de visual novel ou de light novel.

Clannad (2 saisons et 1 OAV)

Clannad raconte la rencontre entre deux lycéens, Tomoya Okazaki et Furukawa Nagisa et l’évolution de leur relation. On y découvre des personnages attachants, des moments joyeux comme dramatiques.

Clannad est un mélange de comédie, drame, school life, tranche de vie et il est assez difficile d’en parler sans la spoiler. Avec une première saison « légère », sans être dénuée de scènes dramatiques, qui laisse place à une seconde saison beaucoup plus sombre, la série surprend par sa maturité et on se demande ce qui a pu arriver entre les deux saisons aux scénaristes. Mais la formule fonctionne très bien. Je déconseillerais quand même la proximité d’armes létales lors du visionnage de la seconde saison, celle-ci pouvant faire passer le tombeau des lucioles pour un épisode de l’âne Trotro. Si je devais trouver un point négatif à cet anime, ce serait le chara-design un peu vieillot. Malgré ça, Clannad reste une série à voir absolument.

Chūnibyō demo Koi ga Shitai! (2 saisons, 2×6 ONA, 1 OAV et 1 film)

Yūta Togashi est un lycéen tout ce qu’il y a de plus banal…Contrairement à sa vie passée de collégien. En effet, ses années de collège ont été marquées par la chūnibyō, une maladie qui le poussait à croire qu’il possédait des pouvoirs surnaturels, et se faisait appeler le Dark Flame Master. Mais aujourd’hui Yūta est guéri et a tout fait pour dissimuler ce passé honteux. Jusqu’à ce qu’un soir, il rencontre Rikka Takanashi, une jeune fille atteinte de la chūnibyō. S’en suivront des scènes loufoques et souvent embarrassantes.

Un de mes coups de cœur de ces dernières années, la première saison est une réussite. Elle tient ses promesses, les personnages sont intéressants (mention spécial pour Rikka Takanashi), l’histoire est amusante et rafraichissante. La seconde saison perd un peu l’originalité que l’on avait aimé dans la première et se concentre sur la relation entre Rikka et Yūta. Malgré tout, on est content de retrouver les protagonistes de la série.

K-on (2 de saisons, 2 OAV et 1 film)

C’est difficile de parler de Kyoto Animation sans parler de K-on. Dans cette série qui a été un des plus gros succès de l’année 2009, nous suivons Yui, une jeune lycéenne en première année et de son intégration dans le club de « musique légère » de son lycée. Elle y découvrira de nouvelles amies et commencera à apprendre la guitare.

Les personnages sont attachants, la qualité de l’animation est toujours là…mais je me demande encore pourquoi cette série a eu un tel succès. D’autant que la musique dans la série n’est qu’un prétexte et reste sous utilisée. Une seule saison aurait suffit.

Tamako market (12 épisodes et 1 film)

Nous suivons le quotidien de Tamako Kitashirakawa et de sa famille, propriétaires d’une boutique de mochi (gateau de riz japonais) dans une rue commerçante. Un jour Tamako rencontre Dera Mochimazzwi, un oiseau qui parle. Celui-ci doit trouver une épouse pour le prince de son pays, mais profitant de l’hospitalité de Tamako et de sa famille, il finit par oublier cette mission.

La série suit la vie quotidienne de la famille Kitashirakawa, de Dera et du quartier en général.

Une serie assez légère et sans prise de tête. Un bon divertissement qui se laisse savourer.

 

 

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