Chronique SF Le bureau des atrocités

En 2004 les Editions Robert Laffont publient un jeune auteur complètement inconnu en France. Il s’agit du premier opus de la série sur « La Laverie » qui en compte 11 aujourd’hui dont 6 sont publiés en français.

Quand Cthulhu tape à la fenêtre...

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Lovecraft avait raison. Ils sont là ! Enfin, ils le seraient si on les laissait faire…
Heureusement « La Laverie » veille et agit pour que les Grands Anciens restent loin de nous.
Comment ? Vous ne connaissez pas « La Laverie » ?! Oups !! Il vaudrait mieux que je m’arrête là !  … À moins que vous signiez ce papier-là… avec votre sang !
Vous ne comprenez pas ce qu’il y a écrit dessus ? C’est normal ce n’est pas un langage très répandu sur terre…  

Vous avez fait le bon choix ! Bienvenue dans le service ! Vous appartenez désormais à l’élite et aux plus secrets des services secrets de Sa Majesté. Bientôt, vous allez découvrir les mathématiques thaumaturgiques ou comment apprendre à réaliser des invocations à l’aide des dernières technologies de pointe en informatique. Vous allez aussi apprendre l’histoire du monde contemporain sous un jour nouveau… à condition que vous surviviez parce que vos pires cauchemars sont à venir…

Le livre regroupe deux textes :

  • Le premier est un court roman : « Les archives de l’atrocité »
  • Et le deuxième est une longue nouvelle : La jungle de béton ».

Les archives de l’atrocité

Bob Howard, informaticien surdoué, fait partie de la branche action de la laverie. Sa mission consiste à exfiltrer des Etats-unis une chercheuse dont les travaux semblent intéresser des groupuscules obscurs.
Cette mission va lui faire suivre une piste vieille de 60 ans. Une piste qui remonte jusqu’à « l’Ahnenerbe » l’organisme mandaté par le régime nazi pour faire des recherches occultes. Une organisation sensée avoir été éradiqué par les services spéciaux anglais en 1945.

La jungle de béton

Il semble qu’une caméra de vidéo-surveillance se soit connectée sur le réseau gorgone, et qu’une vache se soit pétrifiée au milieu d’un rond-point paumé dans la campagne anglaise.
Une anomalie venant du fond des âge associée aux dernières technologies du net. Des entreprises privées travaillant pour le service (secret) public. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?

Dans ce roman, Charles Stross pratique avec talent, un savoureux mélange des genres (Espionnage, horreur, conspiration). L’histoire est racontée à la première personne par le héros rebelle et désabusé avec un humour féroce. La description de la partie administration de « La Laverie » est à mourir de rire tant elle est « kafkaïenne » :

 « La Laverie » est tristement célèbre pour ses excès grotesques commis au nom de la comptabilité : les infractions budgétaires sont punies comme des crimes de guerre .. »,

 « pendant les années Tatcher, on était même censé procéder à des audits de trombones… »

Le bureau des atrocités de Charles Stross est trouvable en grand format dans la collection Ailleurs et demain de Robert Laffont et en format poche aux éditions le Livre de poche.

Un jeu de rôle a été tiré de la série de romans : La Laverie.  Il est édité par 500 nuances de

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